MATHURIN PESCHET

RÉALISATEUR DE « LE DERNIER DES LAITIERS »

Originaire de Quimper, formé à l’École supérieure d’audiovisuel (ESAV) de Toulouse et aux Ateliers Varan, Mathurin Peschet a travaillé 13 ans dans la capitale avant de revenir en Bretagne.

Installé désormais à Douarnenez, il est l’auteur de documentaires en lien avec les questions environnementales, agricoles et marines : « Les huileux », « L’enfer vert des bretons », « Le parc du bout du monde », « Cousin comme cochon » programmé à La Biolle au festival 2016 et « Les convoyeurs du vent ».

CLAUDINE BORIES

CO-RÉALISATRICE DE « VEDETTE »

Née à Paris dans une famille ouvrière, Claudine Bories a d’abord été comédienne.

En 1978, elle réalise son premier film, « Femmes d’Aubervilliers», suivi de « Juliette du côté des hommes » qui est sélectionné au Festival de Cannes 1981. À partir de cette date, elle se consacre à la  réalisation. Elle réalise de nombreux films documentaires et un long métrage de fiction « La fille du magicien ».

Entre 1985 et 2002, elle dirige « Périphérie », un centre de création consacré au  cinéma documentaire. Elle y crée les « Rencontres du cinéma documentaire ». En 1991, elle fait partie des 180 réalisateurs signataires du manifeste “Résister” qui donnera naissance à l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion), dont elle est une des fondatrices. En 1994, elle est vice-présidente de l’association ADDOC, un lieu important de  réflexion des documentaristes français.

C’est là qu’elle rencontre Patrice Chagnard. À partir de 1995, ils collaborent artistiquement aux films l’un de l’autre. Puis ils réalisent ensemble « Et nos rêves », « Les Arrivants », « Les règles du jeu » et « Nous le peuple » avant de co-réaliser « Vedette ».

PATRICE CHAGNARD

CO-RÉALISATEUR DE « VEDETTE »

Né à Grenoble Patrice Chagnard monte à Paris où il obtient sa licence de philosophie. La même année, il réalise son premier court métrage « Napo ».

Dans la mouvance de mai 68, il décide de faire la route et voyage en Orient et en Asie.

À son retour en France, il se passionne pour les mouvements d’émancipation des peuples du Tiers-Monde et réalise des films documentaires pour la télévision sur les luttes des paysans opprimés, au Brésil, en Afrique et au Bengladesh. En 1992, il fonde avec d’autres cinéastes documentaristes l’association ADDOC dont il est le premier président.

En 1995, il réalise son premier film pour le cinéma « Le convoi », un road-movie où il renoue avec sa passion du voyage.

Sa rencontre avec Claudine Bories marque une nouvelle étape de son travail. Il collabore avec elle puis ils font ensemble cinq films.

AGNÈS POIRIER

CO-RÉALISATRICE DE « NOUS PAYSANS » ET RÉALISATRICE DE « L’INSTALLATION »

Fille de parents agriculteurs, Agnès Poirier a fait des études de journalisme. Après sept ans au service société de France 2, elle devient documentariste indépendante.

En 1992, à New York, elle filme pendant un an un rappeur converti à l’islam en prison, « Wiz ».

Puis elle réalise « La Dernière Moisson » sur ses parents, agriculteurs en Bourgogne.

Depuis elle a réalisé de nombreux films sur le monde paysan, l’immigration, la place des femmes et la musique.

BÉRANGÈRE HAUET

RÉALISATRICE DE « MAUVAISE GRAINE »

Après des études aux Beaux-Arts et en fac de cinéma, Bérangère Hauet a animé des ateliers vidéo auprès de jeunes, d’abord en région parisienne puis à Mayotte. En parallèle, elle a travaillé comme monteuse à France Ô Mayotte. Ces deux expériences l’ont conduite à créer et à co-réaliser pour cette chaîne un magazine télévisé abordant l’éco-citoyenneté à travers le regard de la jeunesse mahoraise.

En 2013, elle a réalisé son premier documentaire « Devenir mères » sur la thématique de la difficulté maternelle, puis « Courts Circuits » sur l’association Biobauges.

OLIVIER ZUCHUAT

RÉALISATEUR DE « LE PÉRIMÈTRE DE KAMSÉ »

Après des études de physique théorique et de littérature, Olivier Zuchuat a travaillé comme dramaturge. Il a mis en scène plusieurs textes de Bertolt Brecht et Heiner Müller et a été l’un des assistants du metteur en scène Matthias Langhoff.

Depuis 2000, il se consacre totalement au cinéma et a réalisé plusieurs essais documentaires, notamment « Au Loin des villages » (2008) et « Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit » (2013). Parallèlement, il travaille comme monteur sur des longs métrages et enseigne le cinéma en France et en Suisse. Il intervient régulièrement à La Fémis.

DANIEL FRISON

PROFESSEUR DE CINÉMA

Il présentera et analysera « La nuée », un film fantastique rural.

NAËL MARANDIN

RÉALISATEUR DE « LA TERRE DES HOMMES »

Naël Marandin a commencé très jeune, à 13 ans, une carrière de comédien au théâtre et à la télévision puis au cinéma.

Après avoir tourné deux courts métrages « Corps étrangers » et Sibylle », il a réalisé en 2015 un premier long métrage « La marcheuse ».

Il travaille des fictions ancrées dans le réel. Il y raconte des histoires où se mêlent le social et l’intime, le pouvoir et le désir.

JEAN-PIERRE DURET

RÉALISATEUR DE « UN BEAU JARDIN PAR EXEMPLE » ET CO-RÉALISATEUR DE « LES VOIX DU FLEUVE »

Jean-Pierre Duret est originaire d’une famille d’agriculteurs de Montmélian.

Après des études d’animateur socio-culturel, et un passage chez Peugeot comme ouvrier spécialisé, c’est la rencontre décisive d’Armand Gatti qui plonge Jean-Pierre Duret dans le monde du théâtre, puis du cinéma. D’abord assistant son, puis ingénieur son dès la fin des années 1980, il travaille notamment pour Jacques Doillon, Maurice Pialat, les frères Dardenne, Straub et Juillet, Nicole Garcia. En 2014, il a reçu le César du meilleur son pour « Michael Kohlhaas ».

Il a réalisé « Un beau jardin par exemple » en 1986 et en 1990 sa première fiction « Les jours de la lune ».

En 1999, il rencontre Andrea Santana, une architecte et urbaniste brésilienne. Il décide avec elle de porter sur le grand écran la richesse et le courage des paysans du Sertao brésilien et tourne avec elle au Brésil trois films : « Romances de terre et d’eau », « Le rêve de São Paulo » et « Puisque nous sommes nés ».

En 2014, ils réalisent ensuite ensemble « Se battre » sur le quotidien de personnes en situation de précarité en France avant de co-réaliser « Les voix du fleuve ».

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