Diplômé du Centre de formation des journalistes, Jean-Christophe Klotz travaille comme reporter de guerre pour différentes agences de presse. Il séjourne notamment au Rwanda où il est confronté à l’horreur du génocide. Il tire de son expérience ses deux premiers films, l’un documentaire « Kigali, des images contre un massacre » et l’autre de fiction « Lignes de Front ». Depuis, il a réalisé plusieurs documentaires remarqués qui confirment son statut de témoin engagé.
(présence sous réserve)
Laurent Segal se passionne très tôt pour le cinéma et réalise dès l’âge de 15 ans ses premiers films. Après avoir effectué son service militaire au sein de l’Établissement Cinématographique et Photographique des Armées, il crée en 1993 sa propre société : Kanari Films. Il réalise notamment « Le front oublié », « Chez Ali » ou bien encore « L’essentiel est de participer ». Depuis 2005, il se consacre essentiellement à la production de documentaires de création. Après « Là où poussent les coquelicots » et « Nos ombres d’Algérie », La disparition des lucioles marque la troisième collaboration entre Kanari Films et Vincent Marie.
Enseignant de formation, Alain Wirth découvre le cinéma au Canada au cours d’un voyage. De retour en Suisse, il s’initie en autodidacte au super 8 avant de se former à la Haute école d’art et de design de Genève. Il co-fonde en 2010 Planfilms, une structure de production et réalise plusieurs centaines de vidéos pour une clientèle très variée. Puis se concentrant sur le documentaire, il co-réalise en 2023 « Le Prix » son premier long métrage, bientôt suivi par Le goût des choses. Il travaille actuellement sur un film qui suit l’évolution de son ancien quartier.
Habib Ayeb est géographe, chercheur et professeur émérite à l’Université Paris 8. Ses domaines de recherches couvrent les problématiques liées à la souveraineté alimentaire, l’environnement, les questions paysannes, la marginalité et la pauvreté, l’accès à l’eau… Ses terrains de recherches portent principalement sur la Tunisie, l’Egypte et le Maroc. Il s’est tourné vers le cinéma pour s’adresser à un public plus large. Il a présenté son quatrième documentaire « Couscous, les graines de la dignité » au festival 2018.
Après des études d’histoire et de philosophie, Delphine Moreau se passionne pour le documentaire de création qu’elle explore d’abord via l’anthropologie visuelle. Après « La société des arbres » en 2009, elle réalise « Marmites Khmères » et « Les Gens du sucre, morceaux d’histoires ». Puis elle co-réalise en 2021 « En Terrain Libre », une comédie musicale et documentaire sur une équipe de foot féminine.
Chef opérateur de prises de vues depuis une vingtaine d’années, Loïc Suchet travaille dans des domaines aussi divers que le documentaire, le magazine, le film institutionnel ou la captation d’évènements sportifs ou culturels. Il a réalisé plusieurs documentaires, notamment « Vivre ! Une mission à Gouéné » tourné dans un village du Mali et « Sous nos pieds… les étoiles » sur un voyage pour découvrir les observatoires astronomiques du désert d’Atacama au Chili.
Après des études supérieures à l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, Vincent Verzat lance en 2015 la chaîne de vidéos « Partager c’est Sympa » sur Facebook et Youtube, pour réagir à des sujets d’actualité. Il filme au cœur de l’action les grandes mobilisations environnementales et réalise aussi des vidéos de vulgarisation plus fouillées. En 2021, il réoriente la chaîne vers des sujets sur le vivant et la biodiversité.
Président de l’association Les Fiches du cinéma, François Barge-Prieur est l’auteur de l’émission culturelle Le Bon Plan (Télérama-Vodkaster). Sous la forme de courtes vidéos, il y décrypte les bonnes idées de mise en scène, de façon à la fois pointue et accessible. Dans la continuité de ce travail, il intervient dans de nombreux dispositifs d’éducation à l’image, et propose des formations et des conférences pour différents types de public.
Julien Brygo est journaliste, photographe et réalisateur de documentaires. Il travaille depuis vingt ans pour divers titres de la presse francophone, essentiellement pour le mensuel Le Monde diplomatique. Il a réalisé plusieurs films photographiques : « Glasgow contre Glasgow », « Profession, domestique » et « Je veux pas aller » et co-réalisé « Hollande,DSK, etc ». Il est également co-auteur de « Boulots de merde !, Du cireur au trader, enquête sur l’utilité et la nuisance sociale des métiers » aux éditions La Découverte.
Après des études en philosophie, littérature et en arts du spectacle, François Prodromidès occupe différentes fonctions dans le théâtre : comédien, assistant à la mise en scène, dramaturge. Parallèlement, il collabore à l’écriture de fictions et de documentaires dont « L’Amour debout » avec Michael Dacheux et « Nul homme n’est une île » avec Dominique Marchais. Il a réalisé « Lettres de juillet » en 2013, « Dernières nouvelles du monde » en 2017, puis en 2018 « Clémenceau dans le jardin de Monet, chronique d’une amitié ».
Après des études de commerce à Bordeaux, Frédéric Pelle s’inscrit au Conservatoire Libre du Cinéma Français dont il sort diplômé en 1989. Dans les années 1990, il devient assistant de René Féret qui produit son premier documentaire puis six courts métrages adaptés d’œuvres de Stephen Dixon. En 1997, il fonde sa maison de production, Bianca Films. En 2009, il réalise son premier long métrage, « La Tête ailleurs ». René Ferret a participé à l’écriture du scénario de son deuxième film, Le « Chant du merle », juste avant son décès.
Après une scolarité dans un lycée agricole, Jean-Pierre Vedel a travaillé comme technicien dans l’élevage. Puis, à vingt-sept ans, il a repris des études de sociologie à la fac et a obtenu une maîtrise des sciences et techniques audiovisuelles. Il a réalisé de nombreux documentaires sur des sujets variés touchant la sociologie, l’histoire, le roman noir, les identités régionales… « Femmes de la terre », son bel hommage aux femmes de la campagne a été programmé à la Biolle au festival 2019 et a reçu le Prix du Public.
Sociologue et géographe de formation, Elsa Théry a complété son parcours par une formation en réalisation à l’Université d’Évry. Elle explore le champ documentaire pour y tisser des liens avec la recherche en sciences humaines. La ferme derrière chez moi est son premier film
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