Chaudun, les déshérités de la nature

Samedi 15 novembre à 20h30

Une étonnante histoire qui interroge

Synopsis

En octobre 1888, poussés par la misère et la déforestation, les habitants de Chaudun, village de 112 âmes perché dans les Hautes-Alpes, écrivaient au ministre de l’Agriculture pour proposer la cession de l’entièreté de leurs terres à l’État. Un peu moins de sept ans plus tard, ils abandonnaient définitivement les lieux pour laisser place à une armée de fonctionnaires de l’administration des Eaux et Forêts. Dans les décennies suivantes, tandis que les Chauduniers réinventaient leur vie dans la région, en Algérie ou aux États-Unis, les ingénieurs du service de restauration des terrains de montagne (RTM) menaient, en les documentant, de vastes opérations pour replanter la vallée.

Librement inspiré de l’essai de Luc Bronner, « Chaudun, la montagne blessée » (Seuil, 2020), ce film, porté par la voix de Marina Hands, relate le quotidien de ces paysans qui, à force de surexploitation agricole et de coupes sauvages dans les forêts avoisinantes, ont rendu leur environnement stérile et inhospitalier.

Un documentaire poétique et singulier, qui rappelle l’importance de prendre soin de notre planète.

L’Humanité

Le récit tout en nuances d’une catastrophe écologique à l’écho très actuel

Télérama

Rencontres et échanges

En présence du réalisateur François Prodromidès

Après des études en philosophie, littérature et en arts du spectacle, François Prodromidès occupe différentes fonctions dans le théâtre : comédien, assistant à la mise en scène, dramaturge. Parallèlement, il collabore à l’écriture de fictions et de documentaires dont « L’Amour debout » avec Michael Dacheux et « Nul homme n’est une île » avec Dominique Marchais. Il a réalisé « Lettres de juillet » en 2013, « Dernières nouvelles du monde » en 2017, puis en 2018 « Clémenceau dans le jardin de Monet, chronique d’une amitié ».