Ni les femmes ni la terre !

Samedi 09 novembre à 20h30

De formidables combattantes.

Synopsis

En Argentine et Bolivie, des femmes se rencontrent, s’organisent et créent les chemins vers une société libérée des violences et discriminations, et respectueuse de la Nature.
Le film suit au plus près celles qui luttent contre les violences faites aux femmes, le système Monsanto et la destruction de l’environnement par les entreprises extractivistes. Il met en évidence le parallèle entre les logiques d’appropriation capitaliste, coloniale et patriarcale de la Terre et des corps des femmes. Dans les favelas, les périphéries urbaines, les campagnes isolées en Patagonie et l’altiplano bolivien, ces femmes combattent pour le droit à disposer de leurs corps, pour un changement de cap des modèles économiques, pour la reconnaissance de la légitimité et de la dignité de leurs “territoires-corps-terres”.

Distinctions

Le film a reçu le Grand Prix et le Prix du Public à Caméra des Champs 2019.

Rencontres et échanges

Le festival a le plaisir d’accueillir Marine Allard et Lucie Assemat, deux des réalisatrices.
Les trois réalisatrices viennent d’horizons divers : milieu de l’audiovisuel et de l’art, sociologie du genre et militance féministe, travail social spécialisé dans les violences de genre… Toutes trois sont à la recherche d’alternatives écologistes et féministes au néolibéralisme et au patriarcat.
Leurs parcours ont convergé vers le projet de création d’un documentaire sur les luttes des femmes d’Amérique latine. Elles sont parties pendant un an à la rencontre des militantes d’Argentine et de Bolivie.
C’est leur premier film.
Marine Allard est une passionnée de voyage et d’art. Après trois ans de travail dans le monde du cinéma, elle a voulu se consacrer à l’éducation alternative et transmettre de nouvelles formes d’apprentissage à l’aide de son expérience dans l’audiovisuel. Ses nouvelles découvertes en Amérique du Sud lui ont donné l’envie de créer un nouvel espace où éducation populaire, pratique féministe et art se rencontrent.
Lucie Assemat milite depuis plusieurs années dans différents champs : féminisme, écologie… Après avoir terminé ses études de sociologie et politiques de genre au Mexique et en France, elle a travaillé dans un lieu d’accueil pour femmes victimes de violences. Elle travaille actuellement dans le champ de la jeunesse et de l’éducation populaire. Ce documentaire est une première étape pour elle : elle souhaiterait se consacrer ensuite à fonder une structure qui connecte ses passions et centres d’intérêt : écoféminisme, éducation populaire, pratique artistique.