Un beau jardin, par exemple

Dimanche 14 novembre à 10h

Un portrait touchant des parents du réalisateur.

Synopsis

Une cour qui descend en pente douce vers une fontaine marque le territoire collectif de Jean, Thérèse, Edouard et Eugénie depuis soixante-dix ans. Ils sont de vieux paysans. Là où ils sont nés, c’est le centre de leur monde dont ils ne sont jamais partis sauf pour sacrifier aux deux grandes guerres du siècle auxquelles femmes et hommes ont payé un lourd tribut.
Ils continuent de travailler obstinément jusqu’à la limite de leurs forces. C’est leur réponse à la violence de l’histoire et du temps.Le film a été présenté devant une salle archicomble lors du 3ème festival du cinéma rural de La Biolle.

Quand l’ingénieur du son Jean-Pierre Duret prend la caméra, c’est pour filmer les siens. Des paysans de Savoie, sept hectares et six enfants. Son documentaire raconte les vaches douces à traire, les chambres glacées le matin, la cave à vin des hommes…

Libération Janvier 2003

Rencontres et échanges

Le festival a le plaisir d’accueillir le réalisateur Jean-Pierre Duret.

Jean-Pierre Duret est originaire d’une famille d’agriculteurs de Montmélian.
Après des études d’animateur socio-culturel, et un passage chez Peugeot comme ouvrier spécialisé, c’est la rencontre décisive d’Armand Gatti qui plonge Jean-Pierre Duret dans le monde du théâtre, puis du cinéma. D’abord assistant son, puis ingénieur son dès la fin des années 1980, il travaille notamment pour Jacques Doillon, Maurice Pialat, les frères Dardenne, Straub et Juillet, Nicole Garcia. En 2014, il a reçu le César du meilleur son pour « Michael Kohlhaas ».
Il a réalisé « Un beau jardin par exemple » en 1986 et en 1990 sa première fiction « Les jours de la lune ».
En 1999, il rencontre Andrea Santana, une architecte et urbaniste brésilienne. Il décide avec elle de porter sur le grand écran la richesse et le courage des paysans du Sertao brésilien et tourne avec elle au Brésil trois films : « Romances de terre et d’eau », « Le rêve de São Paulo » et « Puisque nous sommes nés ».
En 2014, ils réalisent ensuite ensemble « Se battre » sur le quotidien de personnes en situation de précarité en France avant de co-réaliser « Les voix du fleuve ».