
« Soleil vert » et « Soleil vert, alerte rouge, quand Hollywood sonnait l’alerte »
L’équipe du festival visionne de nombreux films de janvier à juillet. Elle doit en choisir une quinzaine seulement pour le festival. Une sélection difficile !
Cette année, elle a décidé d’organiser une soirée spéciale une semaine avant le début du festival pour présenter deux films passionnants qu’elle ne parvenait pas à caser dans la programmation de la 41ème édition : un film culte et un documentaire qui l’analyse.
À 17h30 : SOLEIL VERT, un film réalisé par Richard Fleischer en 1973 avec Charlton Heston et Edward G. Robinson.
Une dystopie située à New York en 2022. Un brouillard a envahi la surface du globe, tuant la végétation et la plupart des espèces animales. 44 millions d’habitants s’entassent dans la ville où il règne en permanence une température de 33 degrés. D’un côté, quelques nantis peuvent avoir accès à la nourriture rare et très chère. De l’autre, les miséreux sont nourris d’un produit synthétique rationné par le gouvernement. Lors d’une émeute, le président de l’entreprise Soylent qui gère la distribution alimentaire trouve la mort et Thorn, un flic opiniâtre, est chargé de l’enquête.
Un monument du cinéma d’anticipation.
À 20h30 : SOLEIL VERT, ALERTE ROUGE,QUAND HOLLYWOOD SONNAIT L’ALARME, un documentaire de Jean-Christophe Klotz.
En 1973, « Soleil vert » de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en… 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ?
« Soleil vert » est le premier film de science-fiction qui évoque non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire…), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l’homme seul est responsable.
Faisant intervenir des critiques de cinéma, des acteurs et techniciens qui ont participé à l’aventure du film, mais aussi des climatologues et des économistes, ce documentaire retrace la fabrication d’une œuvre aux nombreuses scènes d’anthologie, tout en explorant ses troublantes résonances contemporaines.
L’analyse d’un grand film politique prémonitoire.
Jean-Christophe Klotz « sous réserve » accompagnera son film.
Cet ancien reporter de guerre qui a été confronté à l’horreur du génocide au Rwanda a tiré de cette expérience ses deux premiers films, l’un documentaire (« Kigali, des images contre un massacre »), et l’autre de fiction (« Lignes de Front »). Depuis, il a réalisé plusieurs documentaires remarqués qui confirment son statut de témoin engagé.
Tarif groupé de 7€ pour le film de 17h30 et celui de 20h30. Tarif normal pour un seul film. Possibilité d’apporter son casse-croûte pour manger à l’Ebène entre les deux films.
